Publié dans Société

Feu de forêt - L'aire protégée de Ranomafana en péril

Publié le mardi, 07 janvier 2025

L'aire protégée de Ranomafana est actuellement menacée par un incendie de forêt qui se rapproche dangereusement de ses limites. Selon les estimations publiées le 6 janvier 2025, plus d’une dizaine hectares de forêt ont déjà été détruits par les flammes. Hier, il a été rapporté qu'il ne restait plus que 4 kilomètres avant que le feu n'atteigne la zone protégée du parc. 

 

Depuis plusieurs jours, les feux ravagent une partie du parc située dans le District d’Ambohimahasoa. La Compagnie de la gendarmerie à Ranomafana a estimé qu’une surface de 25 hectares a déjà été ravagée par les flammes. Des membres des Forces de l’ordre ainsi que des habitants se mobilisent activement pour tenter d’éteindre le feu. Les responsables locaux ont déclaré que si cet incendie n’est pas maîtrisé rapidement, il pourrait atteindre une partie du parc située dans le District d’Ifanadiana. D’ailleurs, le député élu dans ce District, Haja Dinah, a déjà interpellé le Gouvernement via sa page Facebook, soulignant que la population locale lutte pour maîtriser les flammes, mais qu'un soutien conséquent des autorités est nécessaire. Il a également sollicité une intervention aérienne à l’aide d’un hélicoptère pour maîtriser efficacement le feu.

Parallèlement à cela, l’Organe mixte de conception (OMC) de Fianarantsoa a tenu une réunion d'urgence en raison de la propagation des flammes, qui ont déjà ravagé l'ouest de la forêt protégée de Ranomafana, située à l'est de Vohiparara (RN 25). En visite dans cette Région le week-end dernier, Viviane Dewa, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, a exprimé son inquiétude face à la situation. Elle a souligné l'importance de ces forêts pour le tourisme et l'artisanat, en déclarant que les acteurs œuvrant dans ces secteurs dépendent de ces ressources naturelles. La situation à Ranomafana reste préoccupante et les efforts pour maîtriser les incendies doivent être intensifiés. La mobilisation des forces locales et l'intervention des autorités avec des moyens conséquents sont essentielles pour protéger cette précieuse aire protégée. Les prochaines heures seront cruciales pour déterminer l'ampleur des dégâts et la capacité à préserver ce patrimoine naturel.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • En pis !
    On s’attend au pire. La pluie tarde à tomber. Pour des raisons qui échappent au commun des mortels, « madame » boude. Jusqu’à hier tard dans la nuit, elle n’a pu arroser les sols ici-bas ni verser ce bien trop précieux devenu si rare ces derniers temps. De mémoire d’homme, un septuagénaire, soixante-seize ans pour être précis a déclaré qu’il ne se souvient point d’avoir vécu un janvier sec du moins en ce début du premier mois de l’année. Naturellement et habituellement voire climatiquement parlant, le premier des douze de l’année, censé être la période où la pluviométrie accuse une densité la plus élevée, subit une sécheresse troublante. C’est en principe le mois le plus humide de l’année.

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